Titre:
La vérité sur l'affaire Harry Quebert
Auteur:
Joêl Dicker
Éditeur:
Édition de Fallois
Collection:
FALL. POCHE
Page
en format poche: 700 pages
Résumé:
Au
début de l'année 2008, soit environ un an et demi après être
devenu, grâce à mon premier roman, la nouvelle coqueluche des
lettres américaines, je fus frappé d'une terrible crise de page
blanche, syndrome qui, paraît-il, n'est pas rare chez les écrivains
ayant connu un succès immédiat et fracassant. La maladie n'était
pas venue d'un coup : elle s'était installée en moi lentement.
C'était comme si mon cerveau, atteint, s'était figé peu à peu. A
l'apparition des premiers symptômes, je n'avais pas voulu y prêter
attention : je m'étais dit que l'inspiration reviendrait le
lendemain, ou le jour d'après, ou le suivant peut-être. Mais les
jours, les semaines et les mois avaient passé et l'inspiration
n'était jamais revenue.
Ma
descente aux enfers s'était décomposée en trois phases. La
première, indispensable à toute bonne chute vertigineuse, avait été
une ascension fulgurante : mon premier roman s'était vendu à deux
millions d'exemplaires, me propulsant, à l'âge de vingt-huit ans,
au rang d'écrivain à succès. C'était l'automne 2006 et en
quelques semaines mon nom devint un nom : on me vit partout, à la
télévision, dans les journaux, en couverture des magazines. Mon
visage s'affichait sur d'immenses panneaux publicitaires dans les
stations de métro. Les critiques les plus sévères des grands
quotidiens de la côte Est étaient unanimes : le jeune Marcus
Goldman allait devenir un très grand écrivain.
Un
livre, un seul, et je me voyais désormais ouvrir les portes d'une
nouvelle vie : celle des jeunes vedettes millionnaires. Je déménageai
de chez mes parents à Newark pour m'installer dans un appartement
cossu du Village, je troquai ma Ford de troisième main pour une
Range Rover noire flambant neuve aux vitres teintées, je me mis à
fréquenter les restaurants huppés, je m'attachai les services d'un
agent littéraire qui gérait mon emploi du temps et venait regarder
le base-ball sur un écran géant dans mon nouveau chez-moi. Je
louai, à deux pas de Central Park, un bureau dans lequel une
secrétaire un peu amoureuse et prénommée Denise triait mon
courrier, préparait mon café et classait mes documents
importants.
Durant
les six premiers mois qui suivirent la sortie du livre, je m'étais
contenté de profiter de la douceur de ma nouvelle existence. Le
matin, je passais à mon bureau pour parcourir les éventuels
articles à mon sujet et lire les dizaines de lettres d'admirateurs
que je recevais quotidiennement et que Denise rangeait ensuite dans
des grands classeurs. Puis, content de moi-même et jugeant que
j'avais assez travaillé, je m'en allais flâner dans les rues de
Manhattan, où les passants bruissaient à mon passage. Je consacrais
le reste de mes journées à profiter des nouveaux droits que la
célébrité m'octroyait : droit de m'acheter tout ce dont j'avais
envie, droit aux loges VIP du Madison Square Garden pour suivre les
matchs des Rangers, droit de marcher sur des tapis rouges avec des
stars de la musique dont j'avais, plus jeune, acheté tous les
disques, droit de sortir avec Lydia Gloor, l'actrice principale de la
série télé du moment et que tout le monde s'arrachait. J'étais un
écrivain célèbre j j'avais l'impression d'exercer le plus beau
métier au monde. Et, certain que mon succès durerait toujours, je
ne m'étais pas soucié des premiers avertissements de mon agent et
de mon éditeur qui me pressaient de me remettre au travail et de
commencer à écrire mon second roman.
Mon
avis:
C'est
un très bon livre, pour tout âge. Le livre alterne des passages du
présent et des passages du passé (avant la disparition de Nola). Il peut
paraître long mais le livre se lit bien et le suspense tient
jusqu'au bout. Les personnages sont touchants et attachants. Nola est
le personnage le plus touchant du livre ,je ne peux pas vous en dire
plus sans révéler les détails. On ne s'attend pas à
cette fin. C'est un livre d'amour, d'amitié et policier.